Le 26 novembre 1987, à Amiens, notre camarade Lucien Barbier, syndicaliste CGT et militant communiste décédait des suites des multiples coups portés par les forces de l’ordre lors d’une manifestation pacifiste dénonçant la désindustrialisation de notre pays et pour le passage du TGV par Amiens.

 

36 ans après, la leçon n’a pas été retenue, les forces de l’ordre appuyées par un gouvernement autoritaire blessent, mutilent, arrêtent, discriminent les citoyens, militants, syndicalistes.

 

Dans un contexte de revendications sociales très fortes cette année, les exactions de la Police se sont multipliées. De nombreuses atteintes à nos libertés fondamentales sont constatées. La Ligue des droits de l’Homme menacée par un ministre, les Soulèvements de la Terre dissout par le gouvernement mais invalidé par la suite.

Un jeune homme tué par un policier lors d’un contrôle routier. Plus de 1000 camarades syndicalistes CGT menacés dans leur fonction, un secrétaire général d’UD arrêté pour apologie du terrorisme.

 

Le gouvernement aux abois criminalise les forces progressistes et le mouvement syndical. En ces temps troublés, il est plus que nécessaire de rappeler le combat et l’implication de Lucien Barbier pour la défense d’une société plus juste et égalitaire avec ses travailleurs, un combat que nous devons poursuivre en honorant sa mémoire lors de notre commémoration annuelle.

 

Il est plus que jamais nécessaire de défendre les libertés de revendiquer, de manifester face au gouvernement Macron et au patronat, de combattre les violences policières. Nous appelons tous les salariés, jeunes, retraités, militants politiques et syndicaux, à y participer, dans un esprit commun de défense de la démocratie sociale.

 

L’Union Départementale CGT de la Somme vous invite

à la cérémonie en l’honneur de Lucien Barbier, en présence de sa famille le

Dimanche 26 novembre à 11h00,

Allée Lucien Barbier, devant MEGACITE – AMIENS

Un pot de l’amitié sera ensuite offert à la Bourse du travail 24 Rue Frédéric Petit 80000 AMIENS

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de mise en garde public de l'ACPR sur le site ZEBRANCE qui fait de l'assurance sans agrément en Europe.

 
De ce fait les consommateurs ayant souscrit une assurance via ce site ne sont pas assurés, il leur faut donc s'assurer rapidement chez un assureur agrémenté et déposer plainte le plus rapidement.
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Le projet de loi « Bien Vieillir » est présenté à l’Assemblée Nationale.

D’ores et déjà nous pouvons faire le constat de l’abandon de la loi « Grand Age » promise par Emmanuel Macron au début de son premier mandat, elle n’aura finalement pas vu le jour.

La nouvelle mouture « Bien Vieillir » qui est présentée par Aurore Bergé, semble un travail à la marge ne garantissant pas une prise en charge optimale pour les usagers …

CP_Projet de loi « Bien Vieillir » .pdf
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Le Livret A, ce n’est pas l’Armement :

L’épargne populaire utilisée pour l'industrie de la Défense.

La CGT dit NON

au choix de la guerre contre le progrès social !

Le volet dépenses de la loi de finances 2024 est passé en force avec un nouveau 49-3. Il intègre l’adoption d’un amendement parlementaire (Renaissance, Horizon, LR) qui permet le financement de l’industrie de défense par le Livret A et le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS).

 

Une part des ressources collectées par les établissements bancaires distribuant les deux livrets est centralisée par la Caisse des dépôts et consignations pour financer le logement social. Une autre part, environ 40 % du total et représentant plus de 200 milliards d'euros disponibles, sert au financement de la création et du développement des petites et moyennes entreprises, à la transition énergétique, à la réduction de l'empreinte climatique, à l'économie sociale et solidaire.

 

Elle pourra maintenant servir «au financement des entreprises, notamment petites et moyennes, de l’industrie de défense française » et donc à l'économie de guerre.

Ce projet avait déjà été envisagé dans la loi de programmation militaire, cet été, mais retoqué par le Conseil Constitutionnel. Il est de la plus grande hypocrisie d’envisager une telle manœuvre.

 

On ne finance pas la paix en investissant dans la guerre !

 

Le Livret A accueille massivement la mission de service public d’accessibilité bancaire dévolue aux usagers par La Banque Postale. Il est intenable d’utiliser l’épargne des travailleurs, notamment des plus précaires, pour prendre le parti « de la guerre contre celui du tout social », au lieu de répondre aux besoins des populations.

 

Après la décision de gel en dessous de l’inflation du taux d'intérêt à 3% jusque 2025, c'est à nouveau un mauvais coup porté à ce placement populaire, plébiscité et reconnu pour le financement du logement social.

 

À l'heure où les ménages sont confrontés à une crise catastrophique du logement, de la construction à l’attribution, à l'heure où les charges locatives explosent, le gouvernement tente de s’accaparer le système d’épargne populaire et de financement du logement social. Le rythme des constructions de logements sociaux s’est considérablement ralenti. La rénovation des passoires thermiques est loin d’être engagée à la hauteur des besoins. Avec plus de 4 millions de nos concitoyens sans logis ou mal logés, il y a urgence à construire et rénover ces logements sociaux !

 

Le livret A doit être prioritairement utilisé à cet effet et servir aux investissements des collectivités locales et aux enjeux de transition écologique.

 

Avec 55 millions d’usagers pour l’un et 25 millions pour l’autre, l’utilisation des encours du Livret A et du LDDS doit s’inscrire dans le fonctionnement d’un pôle financier public, sous contrôle notamment des usagers.

 

La CGT s'oppose donc fermement à ce nouveau fléchage et demande des moyens supplémentaires pour le logement social et le financement de la transition écologique.

 

Montreuil, le 17 novembre 2023

La hausse des prix atteint 4,9 % sur 2023. Sous l’effet de l’inflation nos salaires reculent et remplir le réfrigérateur, payer ses factures ou partir en vacances devient de plus en plus difficile. Pire, 8 millions de personnes, soit un quart des travailleurs·ses, sont aujourd'hui précaires (Observatoire des inégalités, 2023).

 

L'inflation continue, tout augmente, sauf nos salaires.

 

L’inflation est amplifiée par les profits : en Europe 45 % de la hausse des prix est liée aux marges des entreprises (FMI, 2023). La France est championne d’Europe des dividendes versés aux actionnaires, mais pas des augmentations de salaire…

 

Le salaire net c’est pour le mois, le salaire brut c’est pour la vie 

Plutôt que d’augmenter nos salaires, on ne nous concède que des primes non cotisées, exceptionnelles et individuelles au bon vouloir des employeurs (“prime de partage de la valeur” - dites prime Macron). Il en va de même pour la prime de participation ou l’intéressement qui ne répondent pas à la hausse du coût de la vie et ne comptent pas pour notre protection sociale (maladie, chômage, maternité, paternité, invalidité, retraites).

 

Pour rattraper l’inflation : l'urgence c’est d’augmenter les salaires dans toutes les entreprises et les services ! 

 

Dans nos entreprises nous revendiquons :

  • Une hausse générale des salaires
  • Une réouverture des NAO pour augmenter les salaires à minima autant que l’inflation

Auprès du gouvernement nous revendiquons :

  • La hausse du point d'indice des fonctionnaires et les pensions de tous les retraités de 10 %
  • Augmenter le Smic à 2000€ bruts pour un temps plein : pour qu’avec le minimum salarial on vive décemment   
  • Une loi pour maintenir le niveau de vie de toutes et tous : l'indexation des salaires sur le Smic et les prix. Quand les prix augmentent, le Smic augmente d’autant automatiquement. Il faut étendre cette loi pour tous les salaires du public et du privé. Ce n’est pas du plus, c’est juste pour éviter le moins.

La CGT a proposé ces mesures d'urgence sur les salaires lors de la conférence sociale du 16 octobre 2023. Le gouvernement doit les mettre en œuvre.

Dans les branches professionnelles les employeurs doivent : 

  • Ouvrir des négociations afin d'acter des augmentations générales de salaire et le rattrapage des inégalités salariales femme-homme 
  • Revaloriser les grilles salariales de l'ensemble des catégories professionnelles pour reconnaître les qualifications notamment dans les métiers féminisés du soin et du lien

Pour gagner des hausses générales de salaires nous pouvons : 

  • Nous mobiliser en s’organisant dans les entreprises et les administrations pour réclamer l’ouverture de négociations salariales
  • Rejoindre la CGT en se syndiquant, la construire ou la renforcer en se présentant aux élections, voter et faire voter

La CGT appelle, dans l’unité aux côtés de toutes les organisations syndicales françaises, à participer à la manifestation européenne du 12 décembre 2023 à Bruxelles pour des hausses de salaire et l'égalité femme-homme et contre l'austérité. 

Avant la fin d’année, organisé·es et mobilisé·es nous allons gagner !

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Mais que fait ce gouvernement,

Heureusement

qu’il y a la CGT !

 

Mardi 17 octobre, plus de 600 travailleurs sans-papiers ont enclenché un mouvement de grève coordonné dans 33 entreprises d’Ile-de-France pour dénoncer leur "surexploitation" et réclamer leur régularisation avec le soutien de la CGT.

 

Pas de papiers... pas de droits !

 

Travailleur·euses dans le bâtiment, la logistique, les déchets, le nettoyage, la distribution,… ils et elles subissent, au quotidien, de multiples discriminations dans leurs entreprises. Leurs conditions de travail sont systématiquement dégradées, leurs contrats de travail précaires (intérim, extras, auto-entreprenariat).

 

Ces travailleur·euses, parce qu’ils et elles n’ont pas de papiers sont exclu·es des conventions collectives et des droits sociaux.

 

Lire la suite ici dans l’article confédéral.

 

Une question demeure : les patrons dans l’illégalité seront-ils condamnés ?

1er SEPTEMBRE 2023:

APPLICATION DE LEUR RÉFORME DES RETRAITES !

 

Année de naissance

Âge légal de départ

Durée de trimestre requis avant la réforme

Durée de trimestres requis après la réforme

Nombre de trimestre supplémentaires

1960

62 ans

167 trimestres

167 trimestres

0

avant le 1er sept 1961

62 ans

168 trimestres

168 trimestres

0

après le 1er sept 1961

62 ans et 3 mois

168 trimestres

169 trimestres

1

1962

62 ans et 6 mois

168 trimestres

169 trimestres

1

1963

62 ans et 9 mois

168 trimestres

170 trimestres

2

1964

63 ans

169 trimestres

171 trimestres

2

1965

63 ans et 3 mois

169 trimestres

172 trimestres

3

1966

63 ans et 6 mois

169 trimestres

172 trimestres

3

1967

63 ans et 9 mois

170 trimestres

172 trimestres

2

1968

64 ans

170 trimestres

172 trimestres

2

1969

64 ans

170 trimestres

172 trimestres

2

1970

64 ans

171 trimestres

172 trimestres

1

1971

64 ans

171 trimestres

172 trimestres

1

1972

64 ans

171 trimestres

172 trimestres

1

1973

64 ans

172 trimestres

172 trimestres

0

Les carrières longues modifiées

 

Avant la réforme, il existait deux bornes d’âge pour les départs anticipés :

les carrières ayant débutés avant 20 ans et celles avant 16 ans.

A compter de ce 1er septembre 2023, il y a quatre bornes d’âge :

un début de vie active entre 20 et 21 ans, avant 20 ans, avant 18 ans et avant 16 ans.

Il paraît que ce serait pour mieux tenir compte des carrières longues.

La réalité : il n’y a pas de gagnant en matière d'âge de départ par rapport à l’avant-réforme !

 

Retraite minimale revalorisée (il faut y croire), fin des régimes spéciaux, etc …

 

Toujours en lutte et toujours mobilisés !

Lafleur en lutte été 2023.pdf
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Les arrêts maladie

ne sont pas du repos :

L’État enfin condamné !

 

 

L’État vient d’être condamné par la Cour administrative d’appel de Versailles, le 18 juillet 2023, pour mauvaise transposition de la directive temps de travail publié en 2003.

 

Depuis 20 ans donc, l’État, pourtant prompt à appliquer les directives libérales de l’Union européenne, refuse sciemment d’appliquer une directive protectrice des salarié-es.

Cette directive, interprétée par la Cour de justice de l’union européenne (CJUE), interdit d’assimiler l’arrêt maladie d’origine non professionnelle à un temps de repos. Sur cette base, la CJUE a pu préciser que :

-  les périodes de congés maladie doivent ouvrir droit à congés payés ;

-  les salarié-es qui sont en arrêt maladie pendant leurs congés doivent voir leurs congés payés reportés ;

-  les salarié-es qui n’ont pas pu prendre dans l’année leurs congés payés pour cause de congés maladie doivent voir leurs congés payés reportés l’année suivante.

 

Depuis de nombreuses années, la CGT, Force ouvrière et l’Unions syndicale Solidaires, se battent devant les tribunaux français pour contraindre l’État à appliquer cette directive qui apporterait des droits nouveaux importants aux salarié-es en arrêt maladie et permettrait d’en finir avec la double peine.

 

L’État a certes deux mois pour former un pourvoi contre cet arrêt de la cour administrative d’appel mais l’illégalité́ est tellement manifeste que ça paraitrait étonnant, d’autant que l’État n’a produit en justice aucune observation visant à se défendre, sachant le combat judiciaire perdu d’avance.

 

La CGT se félicite de cette décision dont l’État doit désormais tirer toutes les conséquences : ce dernier doit mettre le droit français en règle avec le droit de l’Union européenne, comme le lui avait d’ailleurs déjà̀ suggéré́ la Cour de cassation dans son rapport de 2013 en conseillant une modification législative du Code du Travail sur ce sujet « afin d’éviter (...) des actions en responsabilité́ contre l’État ».

 

Et en effet, les salarié-es en arrêt maladie qui ont vu leurs droits à congés payés bafoués auront le droit d’attaquer l’État pour se voir indemniser leur préjudice. Il serait donc plus pertinent que le Gouvernement tire enfin les conséquences de cet arrêt en modifiant la loi. Les multiples textes législatifs à venir ou en cours d’examen par le Parlement en sont autant d’occasions.

 

CGT80.com / 02.08.2023

Montreuil, le 25 juillet 2023

Relations presse confédérales / 01 55 82 82 64 / presse@cgt.fr © 2023 servicepresse.cgt.fr

 

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Nous, jeunes militants du 21° siècle, devons connaitre les actions de nos anciens. Sans leur courage, il n’y aurait jamais eu ni CGT, ni conquêtes sociales.

Lors d’une opération de rangement à l’Union Départementale, nous avons découvert un livre édité par  nos aînés et qui mérite d’être publié avec nos moyens modernes.

À l’heure où le président MACRON s’apprête par ordonnances à réduire les salariés aux conditions de vie et de travail du 19° siècle, transmettre ce témoignage est une absolue nécessité et une marque de respect pour tous les anciens cégétistes de la Somme.

Nous nous devons d’écrire la suite et de faire perdurer cet ouvrage !

 

Hervé CAMBRAY

webmaster UD CGT 80

le 04 août 2017

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