Contre le déni
démocratique du Président Macron,
le Nouveau Front
Populaire a gagné !
Nos revendications doivent être entendues !
La forte mobilisation de la CGT lors de ces élections a contribué au résultat du 7 juillet,
les pronostics de l’arrivée au pouvoir du RN ont été déjoué. Pour autant, la crise politique orchestrée par Macron se poursuit en refusant de reconnaitre le choix des électeurs qui a placé en tête le
Nouveau Front Populaire au sein de l’assemblée Nationale.
Dans une lettre adressée aux français, Macron continue à se discréditer en souhaitant réaliser
une « grande coalition à l’allemande » faisant abstraction du vote des électeurs qui souhaitent une politique qui réponde aux revendications des jeunes et des salariés aux antipodes du gouvernement
actuel.
Non Macron : « les urnes ont parlé le NFP est en tête de cette élection et doit gouverner que
cela vous plaise ou non ! »
La CGT réaffirme avec force ses revendications sociales et nous comptons nous faire entendre
pour :
- Abrogation de la réforme Macron retour de la retraite à 60 ans
- Augmentation des salaires, hausse du SMIC (indexation des salaires sur l’inflation)
- 10% d’augmentation pour le point d’indice dans la Fonction Publique
- Abrogation des dernières réformes Macron dont l’assurance chômage
- L’égalité professionnelle entre Femmes et Hommes
- Des moyens pour nos services publics et remise en place des services de proximité.
Suite aux initiatives impulsées par les fédé, UL, UD au niveau national, l’UD de la Somme
appelle tous les syndicats à faire pression sur Macron afin que le choix des urnes soit respecté.
Tous
ensemble
Le jeudi 18
juillet à 18h00 devant la Préfecture d’Amiens
Les électeurs
ont choisi, ils se sont exprimés
Ne nous laissons pas voler la victoire !
16/07/2024
Communiqué de presse
La démocratie et la
République ont gagné !
Les exigences
sociales doivent être entendues !
La mobilisation citoyenne a déjoué le scénario
catastrophe d’Emmanuel Macron qui, par sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale, a créé le chaos et déroulé le tapis rouge au Rassemblement National. Une large majorité d’électeurs et
d’électrices ont clairement exprimé leur refus de donner les clés du pays à l'Extrême droite. Le Nouveau Front Populaire, porteur d’un programme prévoyant notamment l'augmentation des salaires et des
pensions, l'abrogation de la réforme des retraites et l'investissement dans nos services publics, est arrivé en tête.
Espagne, Portugal, Grande-Bretagne et maintenant la
France : les réactionnaires sont battus sur la base d’attentes sociales fortes. En Europe, le choix est désormais clair : progrès social ou fascisme, le libéralisme n’est plus une
alternative.
Le président de la République a été sévèrement
sanctionné. Il a été totalement irresponsable en tentant jusqu’au bout de mettre dos à dos l’Extrême droite avec la gauche, contribuant ainsi à la légitimation du Rassemblement National et de son
idéologie.
Heureusement, la majorité des organisations syndicales,
la société civile, la jeunesse et les partis politiques républicains ont pris leurs responsabilités. Fidèle à son histoire, la CGT a continué de rappeler très fermement que le Rassemblement National
est toujours un parti raciste, antisémite, homophobe, sexiste et violent et qu’il ne doit jamais être considéré comme un parti comme les autres.
La CGT demande solennellement à Emmanuel Macron de
respecter le choix des urnes et d’appeler à la formation d'un nouveau gouvernement autour du programme du Nouveau Front Populaire qui est arrivé en tête.
Au-delà, les leçons doivent être tirées en profondeur
pour contrer la progression continue du Rassemblement National, qui a obtenu un nombre de député·es record.
La CGT alerte. Les exigences sociales doivent être
entendues : le travail doit permette de vivre dignement et les services publics doivent être développés dans tous les territoires. Pas question que le patronat, qui a brillé par sa complaisance
envers l’Extrême droite, ait encore gain de cause.
Il faut rassembler le pays qui a été clivé de façon
très violente et lutter avec détermination contre le racisme, l'antisémitisme et l'islamophobie.
Il faut aussi renforcer les obligations déontologiques
et l’indépendance des médias actuellement dans les mains de quelques milliardaires.
Le sursaut populaire citoyen ne doit pas s’arrêter, il
doit s’organiser dans la durée. Depuis les élections européennes, des milliers de salarié·es et retraité·es ont fait le choix de se syndiquer à la CGT. Cette dynamique doit s’amplifier pour permettre
aux travailleuses et travailleurs de reprendre le pouvoir sur leur travail et leur vie. Partout dans les territoires, la CGT va rencontrer les député·es républicains pour porter les exigences du
monde du travail.
La CGT va réunir ses instances de direction pour
décider de toutes les initiatives nécessaires et échanger avec l’intersyndicale et les associations pour continuer à avancer dans l’unité la plus large.
Montreuil, le 8 juillet 2024
Première le 5 juil. 2024 à 12h00.
Preuve que le RN vous ment et n'est en rien dans le champ démocratique, il est prêt à laminer les libertés syndicales et il ne s'en cache pas. L'extrême droite c'est
l'anémie du monde du travail et l'amie du patronat. Voici un aperçu de ce qui pourrait se passer pour l'activité syndicale avec le RN au pouvoir.
Licence de paternité Creative Commons (réutilisation autorisée)
Assurance chômage
:
non à la plus
violente réforme
de tous les
temps
Après de multiples atermoiements et changements de
programme, la ministre du travail a enfin rencontré la Cgt pour présenter sa nouvelle réforme de l’assurance chômage. Dans un contexte de multiplication des plans de licenciement que la Cgt a révélé,
le gouvernement s’apprête à mettre en œuvre la plus violente de ces cinq réformes d’assurance chômage.
Revendiquant le « modèle allemand », il prévoit 3,6
milliards d’économies soit près de 10 % des dépenses, trois fois plus que les précédentes réformes.
Les plus violemment touché·es seraient les
travailleuses et travailleurs précaires, dont le seuil d’affiliation passerait de six mois de travail sur 24 à huit mois sur 20.
2,8 milliards d’euros vont être économisés sur le dos
de 185 000 personnes par an, écartées du droit à allocation.
En clair, un total de contrats à six mois, ne suffirait
plus pour ouvrir le droit pour six mois d’allocations. Cette mesure est particulièrement dure pour les jeunes de moins de 25 ans, surreprésenté.es parmi les
précaires.
Le gouvernement poursuit son objectif de précariser la
jeunesse.
Autres perdant·es : les seniors entre 53 et 57
ans.
Le palier qui permet une indemnisation légèrement plus
longue à 53 ans serait supprimé et celui à 55 ans, reporté à 57. Combinée avec le précédent décret de février 2023, cette mesure conduit à diviser par deux l’indemnisation maximale à 56 ans par
exemple, passant de 36 mois à 18 mois.
Officiellement justifiée par la transposition du recul
de deux ans de l’âge de départ en retraite, ce recul est immédiat et anticipe de 8 ans la double peine combinant recul sur la retraite (64 ans d’ici 2032) et baisse drastique des droits entre 53 et
57 ans.
En cas de baisse du taux de chômage officiel à 6,5%, la
durée maximale des droits, déjà réduite au 1er février 2023 de 25 %, serait cette fois réduite de 40 %.
Le gouvernement n’a cessé de mentir en justifiant la
précédente baisse par la baisse du taux de chômage: le taux de chômage remonte en ce moment, mais il ne prévoit à nouveau que des coupes !
D’autres mesures de durcissement ont été écartées, pour
des raisons de risques juridiques, de l’aveu même de la ministre. Ainsi sera conservé le maintien de droit à l’assurance chômage à 62 ans, quand on ne dispose pas de droits à retraite à taux
plein.
L’allocation maintenue serait toutefois plafonnée à
2200 €/ mois , ce qui pénalisera toutes celles et ceux qui ont un peu d’ancienneté, ouvrier·es et employé·es, avec de l’ancienneté, ingénieurs, cadres et technicien·nes , soit tous celles et ceux qui
sont 25% au dessus du SMIC en fin de carrière et ayant perdu un emploi avant le départ en retraite.
Le gouvernement n’a pas voulu fournir d’études d’impact
expliquant combien de perdant·es et quels profils sont touchés.
La transparence due à des millions de personnes n’est
pas une priorité du gouvernement, manque de transparence qui n’a égal que son amateurisme et sa méconnaissance du sujet. Le rendez-vous qui n’a de concertation que le nom, puisque tout est décidé
d’avance, a cependant permis d’obtenir des précisions sur le calendrier : le décret pris avant le 30 juin, sera d’application au 1er décembre 2024, pour des raisons opérationnelles à France
Travail.
Ce vendredi 24 mai, la Cgt et ses organisations ont
appelé à des actions pour contrer cette réforme.
La Cgt utilisera tous les moyens juridiques et
militants, pour démontrer l’absurdité et la violence de cette réforme et empêcher sa mise en œuvre avant le 1er décembre 2024, particulièrement dangereuse pour les travailleuses et travailleurs
fragilisé·es par le chômage de masse, en premier lieu les jeunes et les seniors.
Montreuil, le 24 mai 2024
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