Le bilan Macron :

Augmentation des licenciements économiques et

baisse de l’indemnisation des privé.es d’emploi

 

Les politiques menées par Macron portent « enfin » leurs fruits : augmentation de 3,9% du taux de chômage en catégorie A au 4ème trimestre 2024 (hors Mayotte) et augmentation de 26% des licenciements économiques sur un an !

 

L’apprentissage qui coûte 24 milliards d’euros et les mesures successives prises depuis 2017 n’empêchent pas la paupérisation des plus jeunes.

Le chômage chez les moins de 25 ans est donc en augmentation de 8,5% (catégorie A), quand les privées d’emploi de plus de 50 ans voient, eux, grossir leurs rangs avec une hausse de 2,2% (Catégorie A).

Habile jeu de passe-passe donc, reculer l’âge légal de départ à la retraite pour pousser les séniors au chômage.

 

A l’heure de la mise en place de France travail et dans la continuité des politiques délétères à l’égard des privées d’emploi, le constat est sans appel : le chômage est en nette hausse pendant que l’indemnisation, elle, fléchit.

Au 4ème trimestre de 2024, malgré une augmentation alarmante du nombre de privées d’emploi, l’indemnisation elle, chute de -0,6%.

Amenant donc à n’indemniser que 40.6% des inscrits à France travail !

 

A l’heure où 11 des plus grandes entreprises françaises ont vu augmenter leurs bénéfices de 57% par rapport à la période 2018-2021 selon Oxfam, les plus précaires, eux s’appauvrissent.

 

C’est pourquoi la CGT demande l’annulation de la loi dite plein emploi, de la mise en place de France travail et des sanctions qui l’accompagnent.

 

 

Montreuil, le 27 janvier 2025

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Intervention de Kevin Crépin,

secrétaire général de l’union départementale

CGT de la Somme,

au Comité confédéral national (CCN) de la CGT,

mardi 28 janvier 2025

 

 

« (…) Je crois que notre désaccord, il est cristallisé sur la proposition de premier paragraphe dans le texte soumis au vote du CCN. «Nous avons obtenu du gouvernement qu’il rouvre des négociations.» Mais c’est l’inverse, les camarades ! C’est le gouvernement qui a besoin de nous, qui cherche notre collaboration pour chercher à se maintenir et poursuivre la même politique ! Le cap, on le connaît : faire une nouvelle réforme cadrée sur le fait qu’il n’y aura pas d'abrogation et qu’on doit collaborer pour "réduire le déficit public", continuer les attaques. C’est le problème de Bayrou. Vous avez entendu Bayrou hier sur LCI ?

 

C'est la caution de A à Z de toute la politique raciste de Retailleau. C'est pas Retailleau seul. C'est un gouvernement qui tolère un élément ouvertement fascisant en son sein, qui mène une politique absolument dégueulasse envers les immigrés, qui dit qu’il y a la théorie du « grand remplacement », puisqu’il y aurait... Quelle est l'expression qu'il a utilisée ? Une « submersion migratoire ». La France est face à une « submersion migratoire »…

 

Et c'est avec ces gens-là, les camarades, qu'on va discuter ?

 

Il me semble que la CGT a fait un honneur de sa position sur l'extrême droite.

Alors comment on peut aller discuter avec ces gens-là ?

 

On a eu un premier débat sur la mise en place du conclave. On avait dit effectivement qu'on y allait.

 

Ça a été dit lors du CCN en visio : Il y a de nombreux orgas qui ont voté pour la participation avec l'argument : « On y va, on dépose la revendication d’abrogation, et on claquera la porte parce qu'on sait qu'il n'y a rien à obtenir. »

 

Faisons-le, le point d'étape mentionné au précédent CCN. Parce que Bayrou, il a quand même clarifié les choses entre temps.

 

On a vu ce que ça donne. Il n'y a aucune surprise. Ce conclave, il a changé de nom,

mais il ne change pas de contenu. Il a pour but d'accoucher d'une nouvelle réforme.

Il a pour but de continuer les attaques. Il a pour but de permettre à Bayrou de se maintenir en ayant notre caution, en ayant notre collaboration. Qu'est-ce qu'on fait ? On continue ?

 

Parce que, par ailleurs, les rares acquis, ça a été dit dans le rapport introductif, qu’on a obtenus, c’est la censure du gouvernement qui l’a permis.

 

La vérité des prix, on la connaît.

 

De ce point de vue, l'axe de la résolution me paraît hors sol.

 

La CGT a obtenu, elle a obtenu, elle a obtenu... Les camarades, c'est un manque total de lucidité. On n'a rien obtenu.

Bayrou a besoin de nous pour poursuivre la même politique et même l’amplifier.

Écoutez, les dingueries racistes qu'on entend ne sont pas tolérables.

 

Et je crois qu'il faut qu'on tape du point sur la table très nettement là-dessus. Et sur tout le reste. Nouvelle saignée dans le PLFSS. Nouvelle saignée dans le budget de l'État.

 

Les 4000 suppressions de postes d'enseignants dont il n'était soi-disant plus question, eh bien, elles reviennent ! Et hier, ils nous annoncent qu’il faut faciliter le licenciement des fonctionnaires.

 

Bon, et on voudrait entretenir l'illusion que ces gens-là sont en train de négocier quoi que ce soit ?

 

Vous savez, peut-être qu'il y a un microclimat dans la Somme, mais nos camarades, ce qu'ils y voient, ce qu’ils disent, c'est : « on n'est pas en train de glisser pour devenir la béquille du gouvernement, là ? ».

 

Alors, puisqu'on sait qu'on ne va rien obtenir, si on a une caractérisation nette du fait que ces attaques, que ce budget, que cette dérive raciste, nous ne l'acceptons pas, nous n'acceptons pas de discuter avec Retailleau, nous n'acceptons pas de discuter avec Bayrou, puisqu’il a été clair, sur le fait qu'il n'y aura pas d'abrogation de la réforme des retraites. 

 

Et nous, on maintient notre cap : les revendications. On annonce qu'on claque la porte. Je crois que c'est important que le CCN, comme ça a été annoncé lors du précédent CCN en visio, puisse à nouveau se prononcer sur cette question à la lumière de tous ces éléments.

 

Alors nous, on va faire un amendement, c'est «la CGT, constatant que la concertation sur la retraite est un cadre totalement frelaté, qui ne nous permet pas d'obtenir notre revendication d'abrogation de la réforme des retraites, décide d'en sortir immédiatement et de claquer la porte.»

 

Merci. »

 

 

cgt80.com, le 28/01/2024

 

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20250122_Tract CGT - Retraites - numeriq[...]
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25 01 24 Decisions G9.pdf
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2025_01_30 CP de la CGT-Crèches privée[...]
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L’UCR a décidé, avec les USR et UFR, d’engager une campagne sur le droit à la santé et l’accès aux soins pour toutes et tous les retraité·es.

 

Depuis des décennies, les gouvernements successifs ont fait le choix de politiques publiques basées sur la baisse du coût du travail, la rentabilité, la réduction des dépenses publiques et l’introduction d’une logique de marchandisation de la santé.

Celles-ci visent à rendre les citoyen·nes dont les retraité·es responsables de leur santé comme si elle était un bien de consommation.

 

Le document ci-dessous contient des données officielles très récentes de l’état qui prouvent bien un financement provenant de nos cotisations et taxes idoines et non un trou dans la raquette.

 

Bien au-delà des retraités, il nous concerne tous-tes car il rétablit les vérités inverses aux prêches des médias.

 

Et n’oublions pas que plus l’on rapproche de l’âge de la retraite, plus il s’éloigne … merci les politiques !

 

La pire des vérités pour tous-tes c’est que nous sommes des vieux/vielles en devenir.

20241218_Argumentaire_droit à la santé[...]
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Communiqué des 9 organisations de retra[...]
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Elections TPE :

la CGT loin devant !

 

La CGT conforte sa place de première organisation représentative des salarié·es des très petites entreprises avec 27,64% des voix, et creuse l’écart en finissant près de 13 points devant la 2e organisation syndicale.

Pour la quatrième fois, les 5 millions de salarié·es des très petites entreprises (TPE, moins de 11 salarié·es) ont été appelé·es à voter pour les élections professionnelles du 25 novembre au 9 décembre dernier. Ces élections déterminent la capacité des syndicats à négocier au niveau des branches comme au niveau interprofessionnel. Elles définissent la composition des Commissions Paritaires Régionales Interprofessionnelles (CPRI) et le nombre de conseillers et conseillères prud'homaux.

 

La CGT en ressort victorieuse ! Elle conforte sa place de première organisation représentative des salarié·es des très petites entreprises avec 27,64% des voix, et creuse l’écart en finissant près de 13 points devant la 2e organisation syndicale. La CGT, ses candidates et candidats remercient les électrices et électeurs qui nous ont témoigné leur confiance. C’est un message fort envoyé en direction des pouvoirs publics et des entreprises : par ce vote, les salarié·es des TPE ont fait le choix du syndicalisme de lutte et de proximité porté par la CGT pour conquérir de nouveaux droits.

 

Ce vote renforce la détermination de la CGT à agir avec les salarié·es des TPE pour gagner notamment :

 

Des augmentations immédiates des salaires face à une inflation devenue pour l’immense majorité insupportable ;

 

La 6ème semaine de congés payés ;

 

Un droit aux vacances, aux activités culturelles et à la pratique d’une activité sportive de qualité comme le permettent les CSE pour tous les autres salarié·es.

 

Ce vote est un signal d’envergure adressé au patronat et au gouvernement, d’autant qu’il se conjugue à l’annonce d’une CGT en progression de ses effectifs. Ainsi, nous proposons aux salarié.es des TPE de nous rejoindre et d’agir avec nous.

 

Pourtant ces élections n’ont mobilisé que 4,09% de votant·es, soit 218 926 salarié·es. La CGT dénonce les nombreux dysfonctionnements observés tout au long de ce scrutin qui ont empêché la participation. Dans un sondage dévoilé par la CGT en octobre 2024, plus de 50% des salarié·es des TPE n’étaient même pas au courant de ces élections !

 

Les pouvoirs publics n’ont pas joué leur rôle : peu d’information auprès des salarié·es, non-inscription de certain·es électeur·trices, non réception des courriers pour voter, difficultés d’accessibilité au vote en ligne...

 

Depuis la suppression des élections aux conseils de prudhommes en 2014, la représentativité des organisations syndicales est définie par l’agglomération des résultats aux élections CSE et aux élections TPE.  Résultat : la participation s’est effondrée et des millions de salarié·es sont exclus du vote : les privé·es d’emploi, les salarié·es des entreprises dans lesquelles il n’y a pas de candidat·es au CSE et la grande majorité des salarié·es des TPE. La CGT appelle les pouvoirs publics à remédier à ce grave problème démocratique !

 

La CGT appelle donc le gouvernement et le patronat à :

 

Revoir les modalités d’organisation des prochaines élections pour les faire évoluer vers un vote sur liste avec une période de vote commune à tou·tes les salarié·es issu·es des petites et grandes entreprises, du public et du privé ;

 

Ouvrir des négociations pour faire évoluer les CPRI : elles doivent être organisées en proximité, à maille départementale et disposer de vraies prérogatives et moyens d’intervention pour les élu·es ;

 

Rétablir les élections aux conseils prudhommes.

 

 

 

Montreuil, le 20 décembre 2024

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Nous, jeunes militants du 21° siècle, devons connaitre les actions de nos anciens. Sans leur courage, il n’y aurait jamais eu ni CGT, ni conquêtes sociales.

Lors d’une opération de rangement à l’Union Départementale, nous avons découvert un livre édité par  nos aînés et qui mérite d’être publié avec nos moyens modernes.

À l’heure où le président MACRON s’apprête par ordonnances à réduire les salariés aux conditions de vie et de travail du 19° siècle, transmettre ce témoignage est une absolue nécessité et une marque de respect pour tous les anciens cégétistes de la Somme.

Nous nous devons d’écrire la suite et de faire perdurer cet ouvrage !

 

Hervé CAMBRAY

webmaster UD CGT 80

le 04 août 2017

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