Le progrès social,

seule issue à la crise !

 

Le premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé ce lundi sa démission 27 jours seulement après sa nomination, avant même d’avoir prononcé son discours de politique générale et présenté son budget.

 

Depuis sa nomination, les travailleurs et les travailleuses se sont mobilisés à trois reprises pour dénoncer la violence du budget en préparation et exiger des réponses sociales, écrivant ainsi une rentrée sociale inédite.

Au lieu de revoir sa copie, de renoncer aux reculs sociaux (année blanche, réforme de l’assurance chômage, doublement des franchises médicales…), au lieu de mettre en place la justice fiscale et d’abroger la réforme des retraites, Sébastien Lecornu a préféré maintenir le budget et le gouvernement de son prédécesseur.

Il n'a pas eu le courage d'affronter les grands patrons et les plus riches et de rompre avec la politique de l'offre d'Emmanuel Macron.

 

Il est donc le 5e Premier ministre en 2 ans à être contraint à la démission du fait de la violence sociale de sa politique.

Encore une fois, au lieu de changer de politique le président de la République fait le choix du chaos institutionnel. Il prend le risque de transformer une crise sociale et démocratique en crise de régime.

 

Le Medef, quant à lui, en multipliant les gesticulations pour empêcher toute justice fiscale et sociale, porte une lourde responsabilité.

 

Cette décision est d'autant plus grave dans un contexte de tensions géopolitiques majeures, alors que l'extrême droite représente un danger central pour les démocraties, les libertés et les droits sociaux en France et dans le monde.

 

Les travailleuses et les travailleurs, les jeunes et les retraité·es ont construit une mobilisation historique pendant 2 ans et demi contre la réforme des retraites.

Emmanuel Macron a fait le choix de l'ignorer et d'imposer sa réforme par 49-3. Il a donc été sanctionné par les urnes et a perdu toute majorité suite à sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale.

Les travailleurs et les travailleuses, et la population doivent être entendus. Les dénis démocratiques et les passages en force doivent cesser.

 

Comme la CGT le martèle : il n'y aura pas de stabilité sans justice sociale

 

Montreuil le 06/10/2025

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A l’heure ou Macron et ses acolytes bafouent les droits des salariés, que le combat est féroce pour gagner sur nos revendications, prenons le temps de faire une pause et de fêter ensemble les 130 ans de la CGT et plus particulièrement dans la Somme.

 

Pour les syndiqués, les militants, les sympathisants, salariés, retraités, jeunes….

 

Rendez-vous

les 4 et 5 octobre 2025

au centre d’accueil et d’hébergement à Dury.

 

 

Merci de partager un maximum

 

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Après avoir initié la pétition Budget : les sacrifices pour le monde du travail ça suffit !  qui a déjà rassemblé + de 260 000 signatures, l’intersyndicale lance une plateforme  qui décode les différentes mesures annoncées par le premier Ministre.

 

C’est un plan d’austérité d’une brutalité inédite : 

  • suppression de deux jours fériés,
  • coupes dans les services publics,
  • remise en cause du droit du travail,
  • énième réforme de l’assurance chômage,
  • gel des prestations sociales et celui des salaires des fonctionnaires comme des contractuel·les,
  • désindexation des pensions de retraites,
  • doublement des franchises médicales,
  • remise en cause de la 5ème semaine de congés payés…


Le gouvernement a choisi de faire payer les travailleuses et les travailleurs, les précaires, les retraité·es, les malades.

 

Nous invitons les salarié·es, les privés d’emplois, les jeunes et les retraité·es à s’informer, à échanger et à partager cette plateforme ainsi qu'à faire signer la pétition intersyndicale pour demander l’abandon immédiat de ces mesures.

Accéder à la plateforme de décodage du plan Bayrou →

Le Premier ministre a annoncé, mardi 15 juillet, une année noire pour le monde du travail et de nouveaux cadeaux pour les entreprises.

 

Avec ses annonces, le Premier ministre vient d’ouvrir un chantier aussi brutal qu’idéologique.

 

Ce n’est pas un plan d’économies, c’est une déclaration de guerre aux droits des travailleuses et des travailleurs. Le gouvernement responsable de la situation économique du pays ne remet jamais en cause sa politique de l'offre.

 

Au lieu d’ouvrir les yeux sur les urgences sociales – salaires, conditions de travail, santé, éducation, climat – le gouvernement choisit de faire payer une nouvelle fois les travailleur·euses, notamment les privé·es d’emploi, et stigmatise les agent·es du service public.

 

Au lieu de mettre à contribution ceux qui sont responsables du déficit, les plus riches et les grandes entreprises qui ont bénéficié de 73 Milliards de baisse d'impôts chaque année et touchent 211 milliards d'aides publiques, le gouvernement fait encore payer l'addition aux travailleuses et aux travailleurs, aux retraité·es et précaires.

 

Au menu : une cure d'austérité sans précédent pour le monde du travail :

 

  • Une "année blanche", c'est à dire le gel des pensions des retraité·es, des prestations sociales (aides au logement, allocation adulte handicapés, allocations familiales...), des budgets des services publics, des salaires des fonctionnaires et l'augmentation des impôts et de la CSG. Cela se traduira donc par un appauvrissement de chacune et de chacun de plusieurs centaines d'euros chaque année ;
  • Après nous avoir volé 2 ans de vie, le gouvernement veut nous imposer 2 jours de travail gratuit avec le vol de 2 jours fériés, dont le 8 mai, jour de la victoire contre le nazisme !
  • Déremboursements des médicaments et des consultations, notamment pour les malades en affections de longue durée ;
  • Suppression de 3000 postes de fonctionnaires et de nombreuses agences de l’État, et non-remplacement d'un fonctionnaire sur trois. C’est moins de pompiers, d'infirmier·es, d’enseignant.e.s...
  • Braderie du patrimoine de l’État et privatisations ;
  • Un nouveau tour de vis, le plus violent de tous, pour les privé·es d'emploi dont les droits ont déjà été divisés par 2 depuis qu'Emmanuel Macron est Président de la République ;
  • La volonté d'imposer une remise en cause tous azimuts des droits des salarié·es avec des mesures qui pourraient être prises par ordonnance dès l'automne

 

Par contre, la nécessaire justice fiscale est encore une fois renvoyée aux calendes grecques.

 

La CGT dénonce avec la plus grande fermeté cette fuite en avant austéritaire.

 

Le premier ministre ose expliquer aux travailleuses et aux travailleurs qu'il faut travailler plus sans dire un mot sur les centaines de milliers de licenciements en cours et sur le naufrage de la politique de l'offre qui a coulé nos finances publiques sans réindustrialiser le pays.

 

Ces annonces sont tout aussi injustes qu’inefficaces.

 

Elles auront un impact récessif violent et ne feront qu'amplifier les difficultés économiques du pays. Elles vont plonger des milliers de familles dans la pauvreté qui atteint déjà un niveau record notamment chez les femmes et les jeunes.  On ne soigne pas les finances publiques en saignant les droits sociaux et les services publics !

 

Ces annonces, faites-en plein cœur de l’été, alors que des millions des travailleurs et de travailleuses ne peuvent pas partir en vacances, sont en total décalage avec les attentes du monde du travail. Elles bradent notre avenir en tournant le dos aux investissements indispensables pour la transition écologique, la recherche et l'éducation, la santé, l’industrie.

 

Le Premier ministre reconnaît lui-même qu'il n'est pas en situation d'imposer sa cure d’austérité et d'appauvrissement.

 

Rien n'est joué ! L'heure est à préparer la mobilisation.

La CGT mettra tout en œuvre pour empêcher ces violents reculs sociaux

 

Publié le 15 Juil. 2025

Téléchargez le tract ici !
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La majorité des sénateurs a voté pour le vol du 1er mai, seul jour de congé chômé et payé

 

 

Alors qu’on dénombre plusieurs mort·es au travail ces derniers jours pendant la canicule, sans qu’aucune réelle mesure de protection ne soit prise, ni proposition de loi pour améliorer le sort des salarié·es, le gouvernement et la majorité sénatoriale ont décidé d’engager une procédure accélérée pour … faire travailler les salarié·es le 1er mai, en leur volant un jour de congé, après leur avoir pris 2 années de vie à la retraite. Qui peut comprendre ce décalage face à l’urgence de la situation ?

Censé soi-disant répondre à la demande des petits commerçants de pouvoir ouvrir le 1er mai – ce qu'ils peuvent déjà faire aujourd'hui, sans recourir à des salarié·es –, cette proposition de loi aura pour effet de permettre aux grandes enseignes comme « Carrefour, Lidl ou Interflora » d'ouvrir et de faire concurrence aux petits commerces et commerces indépendants. 228 sénateurs et sénatrice (contre 112) ont voté pour cette loi qui va aboutir à contraindre les salarié·es des supermarchés ou des boulangeries industrielles à travailler, à l’instar du travail du dimanche. D’ailleurs la première version était calquée sur le travail dominical, et a été modifiée suites aux interpellations syndicales et au début de scandale : dans ce premier texte, même Ikea aurait pu faire travailler ses salarié·es le 1er  mai… 

Cette proposition de loi qui vient d’être votée remet en cause ce jour de repos rémunéré pour l'ensemble des salarié·es. Sous couvert d'une liste d'établissements visés, c’est une première brèche et qui remet en cause la précieuse exceptionnalité du 1er mai. Or nous savons qu'à chaque fois qu'un principe est remis en cause, la dérogation s’étend progressivement à toutes et tous. Quant au « volontariat » mis en avant pour rassurer, il n'existe pas réellement dans le lien de subordination qu'est le contrat de travail. Les employeurs obligent ainsi les salarié·es à travailler le dimanche, et le feront pour le 1er mai, sous peine de licenciement, ou de non-recrutement pour les nouveaux salarié·es. 

Cette proposition de loi a été faite pour légaliser une violation de la loi : celle de ne pas respecter le droit au repos des salarié·es. Quelle va être la suite, légaliser la fraude patronale aux cotisations sociales ? Au fil des propositions de loi du Sénat, on assiste en fait à une continuité : la dérégulation en faveur des grands groupes contre les petites entreprises, des patrons contre les salarié·es, du business contre la planète, du profit pour quelques-uns quelque en soit le prix pour tous les autres.

Comme dans 24 autres pays d’Europe, la journée férie du 1er mai est exceptionnelle car elle commémore la journée internationale de lutte pour les droits des travailleuses et travailleurs, depuis plus de 100 ans et les manifestions mortelles, notamment en France avec la fusillade sanglante de travailleurs à Fourmies le 1er mai 1891. Remettre en cause le principe de cette journée, c’est remettre en cause 100 ans d’histoire de lutte sociale pour la réduction du temps de travail. 

Il y aura en septembre, un vote à l’Assemblée nationale, sans possibilité d’amendement. Nous proposerons différentes modalités d’actions, de mobilisations et inviterons les salarié·es, jeunes et retraité·es à interpeller les parlementaires pour empêcher le vol de cette journée fériée et payée, où l’on peut manifester, se retrouver ou se reposer. Une journée qui fait société.

 

Montreuil, le 3 juillet 2025

 

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Nous, jeunes militants du 21° siècle, devons connaitre les actions de nos anciens. Sans leur courage, il n’y aurait jamais eu ni CGT, ni conquêtes sociales.

Lors d’une opération de rangement à l’Union Départementale, nous avons découvert un livre édité par  nos aînés et qui mérite d’être publié avec nos moyens modernes.

À l’heure où le président MACRON s’apprête par ordonnances à réduire les salariés aux conditions de vie et de travail du 19° siècle, transmettre ce témoignage est une absolue nécessité et une marque de respect pour tous les anciens cégétistes de la Somme.

Nous nous devons d’écrire la suite et de faire perdurer cet ouvrage !

 

Hervé CAMBRAY

webmaster UD CGT 80

le 04 août 2017

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